Les libertés numériques ont été célébrées le 25 mai 2018. Dans le cadre de la défense des droits des utilisateurs du numérique, plusieurs associations ont combattu dans ce sens. Les réclamations sont beaucoup plus axées sur la maîtrise et la protection des données de tous ceux qui sont passionnés par les réseaux sociaux, l'informatique et qui ont adopté ces derniers comme leur nouveau monde. Quelles sont les insuffisances du numérique et quels sont surtout les droits défendus pour son amélioration, et pour la sécurité de ses utilisateurs ?
Plusieurs insuffisances sont relevées dans le dans le rang des médias sociaux. Ainsi, Google et Facebook ne sont pas en marge de ces insuffisances. On assiste aux atteintes à la vie privée des utilisateurs. Leurs failles sont nombreuses et leurs conséquences peuvent être très graves dans certaines situations et si certaines limites ne sont pas respectées.
Certains responsables des Ressources Humaines n’hésitent pas à consulter les profils Facebook dans le but de mieux cerner la personnalité des employés et d'analyser leur vie privée. On imagine les dégâts que peuvent entraîner des secrets de couple postés sur des pages des réseaux sociaux par une des deux personnes impliquées ou par un tiers.
Facebook est ouvert à des personnes d’au moins 13 ans alors que la réalité est complètement différente. En réalité, n’importe quel mineur de moins de 13 ans peut s’inscrire sur Facebook. Il suffira qu'il modifie sa date de naissance et le tour est joué. Aussi, est-il possible de créer sur ce réseau social des faux comptes sous des identités qui ne sont absolument pas vraies.
L’usurpation d’identité, la diffusion publique des données personnelles au profit des entreprises, mais aussi des internautes, la géo localisation, le taggage manuel des photos et la reconnaissance faciale font partie des conséquences lourdes du numérique qui peuvent porter atteinte à la vie privée des utilisateurs
Cet état de choses dont fait montre Google, Facebook ou d'autres sites est aussi la preuve que le numérique présente des failles indiscutables. En effet, un constat amer se fait aujourd'hui. Il n'est pas rare de recevoir un e-mail de la part d’une entreprise dont on n’a jamais entendu parler, qui a sûrement obtenu les données personnelles de la part des extracteurs de données.
Les fake news sont présentes sur plusieurs médias sociaux. De nombreuses fausses informations circulent aisément sans aucun contrôle préalable pour vérifier leurs authenticités. Des personnes animées de mauvaises intentions peuvent profiter de cela pour salir la réputation de n'importe quel utilisateur.
Le piratage des données n'est pas aussi en reste. Par exemple, voici ce que dit l'article 16 des conditions générales de vente (CGV) de Facebook : « Nous ne garantissons pas que Facebook soit sûr et sécurisé ». Notez qu'un profil piraté peut causer la chute d'un utilisateur en ce sens que le pirate pourrait vendre les informations ou les utiliser pour nuire non seulement à la victime, mais aussi à ses proches. Cela prouve que la sécurité n'est pas véritablement garantie.
Une autre remarque regrettable dans le numérique est que sur certains réseaux sociaux comme Twitter, certains se permettent de publier des images à caractère pornographique. Normalement, on ne devrait pas assister à ces genres de dérive parce que Twitter n'est pas un site pornographique. Ces images peuvent provoquer une certaine gêne chez plusieurs utilisateurs. C'est également le cas de Google puisqu'en voulant se renseigner, il arrive parfois qu'on voit afficher des photos ou des résultats qui peuvent heurter la sensibilité.
Le numérique doit être au service de chaque utilisateur. Il ne doit porter atteinte ni à l’identité humaine, encore moins aux droits de l'homme. En aucun cas, le monde du numérique ne devrait porter atteinte à la vie privée, aux libertés individuelles ou publiques. Toute personne dispose du droit de décider et de contrôler ses données. C'est dans la défense de ces droits que la fête des libertés numériques a vu le jour. Voici quelques droits réclamés.
À ce niveau, celui qui utilise le numérique peut demander qu’on lui retire, dans un moteur de recherche, la liste des informations ou des photos qui lui posent problème et qui ne lui facilitent pas la tâche dans ses investigations.
Le droit à la portabilité fait référence au fait que chaque utilisateur peut exiger à ce qu'on lui rende ses données s'il utilise par exemple un service d'écoute de musique en ligne. Ce sont des informations personnelles et elles ne doivent plus être stockées pour être utilisées à des fins commerciales.
Parmi les droits défendus, il y a aussi celui d'agir collectivement. On a en effet le droit de se mettre ensemble pour manifester nos mécontentements face aux pratiques d'utilisation de nos données. Différentes associations ou divers groupes de personnes peuvent se lever comme un seul homme dans le but de défendre la même cause.